Catégorie: Productions en atelier

Le glossaire (#copy party, suite)

1 – Le glossaire, suite.

Après l’intervention  du matin, par Lionel Maurel,

Relevé collectif des mots nouveaux pour les participants, travail de documentation en ligne puis reformulation individuelle par chacun des participants, d’un élément de langage inédit pour elle/lui. À lire ici.

Cette suite vient s’ajouter au #glossaire en germe, démarré journée 1,  à lire ici.

Creative commons & licence Art Libre

voici 2  licences possibles pour les créateurs afin de garder des droits tout en donnant la possibilité de partager et faire circuler l’oeuvre..

Creative Commons

Creative Commons est une organisation à but non lucratif qui a pour dessein de faciliter la diffusion et le partage des oeuvres tout en accompagnant les nouvelles pratiques de création à l’ère numerique.

Creative Commons propose gratuitement six licences qui permettent aux titulaires de droits d’auteur de mettre leurs oeuvres à disposition du public à des conditions prédéfinies. Les licences Creative Commons viennent en complément du droit applicable, elles ne se substituent pas au droit d’auteur.
Simples à utiliser et intégrées dans les standards du web, ces autorisations non exclusives permettent aux titulaires de droits d’autoriser le public à effectuer certaines utilisations, tout en ayant la possibilité de réserver les exploitations commerciales, les oeuvres dérivées et les conditions de redistribution.

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Licence ARTLIBRE

« Copyleft Attitude » a pour objectif de faire connaitre et promouvoir la notion de copyleft dans le domaine de l’art et au delà. Prendre modèle sur les pratiques liées aux logiciels libres pour s’en inspirer et les adapter à la création hors logiciel. C’est la raison pour laquelle nous avons mis au point la Licence Art Libre.


Licence Art Libre 1.3 (LAL 1.3)

Préambule :

Avec la Licence Art Libre, l’autorisation est donnée de copier, de diffuser et de transformer librement les oeuvres dans le respect des droits de l’auteur.

Loin d’ignorer ces droits, la Licence Art Libre les reconnaît et les protège. Elle en reformule l’exercice en permettant à tout un chacun de faire un usage créatif des productions de l’esprit quels que soient leur genre et leur forme d’expression.

Si, en règle générale, l’application du droit d’auteur conduit à restreindre l’accès aux oeuvres de l’esprit, la Licence Art Libre, au contraire, le favorise. L’intention est d’autoriser l’utilisation des ressources d’une oeuvre ; créer de nouvelles conditions de création pour amplifier les possibilités de création. La Licence Art Libre permet d’avoir jouissance des oeuvres tout en reconnaissant les droits et les responsabilités de chacun.

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jp

Kopimisme

Le Kopimisme (Kopimistsamfundet) est un mouvement reconnu comme une organisation religieuse en Suède, qui affirme que l’information est sacrée et pour laquelle le partage et la copie d’information est le sacrement1. Ses adeptes se font appeler Kopimistes (dérivé de copy me en anglais, qui signifie « Copiez-moi »).

(Source 14/3/2013 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kopimisme )

Pour en savoir plus:

Site officiel (en suédois) :

DRM (Digital Rights Management) ou Gestion des droits numériques

Ont pour objectif de contrôler l’utilisation qui est faite des œuvres numériques.

Ces dispositifs techniques ou logiciels peuvent viser à :

  • restreindre la lecture du support à une zone géographique prévue (par exemple les zones des DVD) ;
  • restreindre la lecture du support à du matériel spécifique (par exemple les versions smartphone ou tablette) ;
  • restreindre la lecture du support à un constructeur ou vendeur (afin de bloquer la concurrence) ;
  • restreindre ou empêcher la copie privée du support (transfert vers un appareil externe) ;
  • restreindre ou verrouiller certaines fonctions de lecture du support (désactivation de l’avance rapide sur certains passages d’un DVD) ;
  • identifier et tatouer numériquement toute œuvre et tout équipement de lecture ou enregistrement (pour faciliter le pistage des copies non autorisées, mais surtout empêcher la personnalisation et donc le contrôle d’une technologie, par exemple empêcher l’installation d’un autre système d’exploitation sur un ordinateur).

…  suite

En image: DRM CHAIR

L’a-copie ?

Aujourd’hui, tout peut se copier sur le net ! mais demain les fournisseurs d’accès seront sans doute les maîtres décisionnaires en la matière.  les documents stoker bien entendu sur le disque dur de nos machines sont facile à copier. Mais  Apple..avec le développement de  icloude se substitut à la mémoire de nos outils, même si pour l’instant il permet une consultation même sans connexion, demain la copie sera sans doute moins aisée et soumise à conditions !

Code d’honneur

Dans certaines professions, comme les grands couturiers ou les cuisiniers de renom, le droit d’auteur n’existe pas. Apparaissent alors les « codes d’honneur ».

Par exemple, en reprenant la recette d’un collègue réputé, un grand cuisinier se devra d’améliorer celle-ci et non de la reproduire à l’identique. Il se conforme ainsi à une règle stricte et  implicite de loyauté, qui l’engage envers ses pairs.

creative commons

Multimedia commons

Le nom « Wikimedia Commons » provient de Wikimedia Foundation et de commons (en anglais, terrains communaux au sens propre, biens communs au sens figuré), signifiant ainsi le partage de contenus entre différentes versions linguistiques de projets de différentes natures.

Cette base de données multimédia centralise des médias libres, tels que photographies, dessins, schémas, musiques, textes écrits et parlés, animations et vidéos qui ont une utilité pour au moins un des projets de Wikimedia.

Contrairement aux banques d’images et de médias traditionnelles, Wikimedia Commons ne publie que des médias dans le domaine public ou sous licence libre. Tout un chacun peut gratuitement copier, réutiliser, modifier les fichiers disponibles sur Commons tant que les conditions de redistribution des copies ou des fichiers modifiés sont respectées. La structure de la base de données est distribuée avec les textes de Commons sous la licence Creative Commons BY-SA 3.0. Les conditions de distribution de chaque fichier individuel sont indiquées sur la page de description qui l’accompagne.

Pour être accepté dans Wikimedia Commons, un média doit pouvoir être redistribué et publié, y compris commercialement et s’il est modifié. Seules certaines contraintes sont permises, comme par exemple l’obligation de citer l’auteur originel ou de redistribuer une création dérivée sous la même licence. Les formats acceptés sont : PNG, GIF, JPEG, XCF, PDF, MIDI, Ogg, SVG et DjVu. La taille maximale d’un fichier est de 100 Mo. Néanmoins, tous les médias « libres » ne sont pas acceptés : ils doivent posséder un intérêt encyclopédique, éducatif, ou potentiellement servir au sein d’un des projets de Wikimedia9. Seuls les logos de Wikimedia échappent à ces règles dans le but de faciliter leur utilisation dans les différents projets de la fondation.

Comme les autres projets Wikimedia, Commons est fondé sur la technologie wiki. Les pages peuvent donc être modifiées facilement par quiconque sans nécessiter de connaissances particulières, directement depuis un navigateur web. Contrairement aux fichiers téléchargés directement dans chaque projet, ceux qui sont importés dans Commons peuvent être insérés dans les pages de tous les projets Wikimedia sans qu’il soit nécessaire de réitérer l’opération d’importation projet par projet. Contrairement à Wikipédia ou au Wiktionnaire qui sont déclinés dans plusieurs variantes linguistiques, Commons est un projet multilingue : si la plupart des pages du projet disposent de traductions, il n’y a pas de Commons différents pour chaque langue.

Un moteur de recherche baptisé Mayflower (« fleur de mai » en anglais) affiche des vignettes pour les résultats.

Depuis 2006, un vote désigne l’« image de l’année » parmi une centaine de photos ayant reçu le label d’« image remarquable » durant l’année.

Démarche

En m’inscrivant à cette journée professionnelle intitulée Copy-Party, je me suis demandé ce que j’allais bien pouvoir copier. Une vaste étendue de possibilités dans un établissement comme la médiathèque Diderot de Rezé. Quel espace choisir?  Quel sujet?  De la fiction?  Du doc? Et quel(s) document(s)? Je n’ai pas cherché à creuser car je me suis dit que le choix s’imposerait tout naturellement le jour J face aux étagères. À la fin de la conférence de Lionel Maurel, on y était. Enfin, il fallait se lancer! J’ai commencé par me diriger vers l’espace MST, multimédia sciences et techniques optant pour le documentaire. Là, après quelques hésitations, j’ai sorti du rayon Cuisine un document.  Très vite, je suis allée à la page qui m’intéressait. Étant en possession d’un vin que je conserve pour le servir avec un plat approprié mais qui n’est pas celui qui vient immédiatement à l’esprit, j’ai joint l’utile à l’agréable dans cet acte  de copie. Outre la page de la recette,  j’ai photographié les 1ère et 4ème de couv ainsi que les références de l’ouvrage: date de parution et maison d’édition.  Je garde donc trace  de ma source. J’emprunterai peut-être ce document lors d’une prochaine visite. Peut-être pas!

Poursuivant mon exploration et m’interrogeant sur ma démarche, j’ai retiré des rayons un autre documentaire. Cette fois-ci en loisirs créatifs, fonds côtoyant celui de la cuisine qui est elle-même acte de création et de bricolage. Là, j’ai photographié deux modèles que je me tricoterai un soir, au coin du feu ! Ici un petit haut, là une ceinture.  Comment parvenir à la concrétisation de ces objets presque de fantasme? En suivant ce qui est indiqué et que j’ai pris soin d’installer dans la mémoire de l’appareil photo intégré à ma tablette. Car oui, là encore des questions ont affleuré. Quel support de fixation apporter? J’étais venue équipée de mon appareil photo et de ma tablette. Prendre un cliché d’un extrait de bouquin, était-ce bien judicieux? J’aurais été contrainte de prendre la page en plusieurs fois. J’ai dégainé ma tablette et … shooté!

Ces balbutiements m’ont conduite en Arts, Langues et Littérature. J’ai avoué avoir réfléchi brièvement à mon choix de copie en amont et quelques idées me sont venues. Je n’avais pas tenté cette aventure juste pour repartir avec des extraits dont je me servirai éventuellement par la suite. J’étais venue pour échanger et partager comme cela fut le cas avec deux participantes qui avaient opté pour le même espace que moi sur l’acte de copie et le jusqu’au-boutisme de cet acte. Et chiche de copier tout un ouvrage puisque toute barrière était levée? Mais pas seulement ! Je voulais conserver une photo dans un ouvrage, un documentaire entre le livre d’artiste et le témoignage de catastrophes naturelles et drames humains. Ce livre était mis en exergue lors d’une vitrine consacrée aux catastrophes il y a quelque temps et au fond de moi, c’était cet ouvrage qu’il me fallait retrouver pour pouvoir en extraire une trace correspondant à mes goûts. Je garderai ainsi rémanence de cette journée de Copy-Party et de ce moment où j’ai découvert ce livre. J’avais eu le coup de cœur en le consultant sur la table de présentation et je me souviens de la discussion qu’avait suscitée cet heureux hasard avec la collègue de permanence en Arts, Langues et Littérature ce jour-là, sur cette plage horaire et qui avait été un beau moment. Ce plaisir s’est renouvelé ce midi lorsqu’à mon tour, j’ai présenté l’ouvrage à la collègue qui se trouvait dans le même rayon que moi et que je lui ai montré l’extrait avec lequel je repartirai. L’acte de copie s’accompagne de l’acte de sélection. Et puisque je m’étais engagée à réserver mes copies pour mon usage personnel, il m’était important de communiquer et échanger dessus pendant l’acte.