[lire+écrire] : l’édition numérique

[lire+écrire]
un livre numérique
sur l’édition, la lecture et l’écriture en réseau

Une édition de la Région Pays de la Loire
en partenariat avec publie.net

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[lire+écrire] est un livre numérique sur le livre numérique qui articule des contributions d’auteurs ouvrant des perspectives depuis le point de vue du designer, de l’artiste, de l’enseignant-chercheur, du juriste-bibliothécaire, du médiateur du livre et critique littéraire et des « recettes » pratiques à travers des retours d’expérience et fragments d’atelier d’écritures numériques.

[lire+écrire] est édité par la région des Pays de la Loire en partenariat avec publie.net. Cet ouvrage collectif est né des rencontres, réflexions et pratiques issues du cycle et du blog [lire+écrire] numérique conçus et animés en 2013 par Guénaël Boutouillet et Catherine Lenoble pour la région des Pays de la Loire.

Si ce cycle a permis d’expérimenter un espace de formation-action itinérante en région sur les pratiques d’édition, de lecture et d’écriture numérique auprès d’un public de médiateurs du livre, bibliothécaires, éditeurs, animateurs d’atelier d’écriture, le blog dédié en aura facilité l’accompagnement en tant que lieu d’archivage actif des conférences et laboratoire de productions textuelles issues des ateliers.

Pour valoriser le cycle et le blog [lire+écrire]numérique, nous avons souhaité prolonger l’expérience par l’édition d’un livre numérique afin d’en éditorialiser les contenus tout en innovant sur l’édition elle-même – de sa fabrication à sa diffusion – afin de proposer des ressources enrichies, prêtes-à-partager.
Le choix d’une édition sous licence Creative Commons en favorise en effet la distribution et l’accès (en libre téléchargement) au plus grand nombre.

À télécharger sur publie.net
Gratuit
Tous supports incluant :
Version liseuse / tablette – ePub
Version Amazon Kindle – Mobipocket
Version web

Cet ouvrage est publié sous licence Creative Commons :
paternité, pas d’utilisation commerciale, partage à l’identique http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/3.0/

Contributeurs : Catherine Lenoble (coordination éditoriale) & Guénaël Boutouillet,
Olivier Ertzscheid, Antoine Fauchié, Roxane Lecomte, Lionel Maurel, An Mertens,
Laurent Neyssensas & Jiminy Panoz (auteurs).
Publication : 15/03/2014
Langue : Français
Éditeur : publie.net
Collection : Hors Collection
ISBN : 978-2-8145-0778-4

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[Redocumentation] Jeudi 26 septembre 2013 : quatrième journée du cycle

J’ai mis les mains dans le cambouis, j’ai appris à faire des e-pubs* par moi-même, j’ai crée un workflow* de A à Z…

*Epub = le format standard du livre numérique, c’est l’extension du fichier, c’est un format crée par l’IDPF

*Workflow = la chaîne de production d’un livre numérique, comment organiser cette fabrication à partir d’un manuscrit jusqu’au fichier final, par quelles étapes on passe, comment gagner du temps, quelles sont les ressources investies.

Edition multipliée : le livre numérique (26/09/2013, Pôle Yonnais de l’Université de Nantes, avec Roxane Lecomte & Jiminy Panoz)

Le cycle [lire+écrire]numérique inauguré en janvier dernier à la Roche-sur-Yon, avec Laurent Neyssensas & Olivier Ertzscheid, respectivement intervenant et enseignant à l’IUT Métiers du livre, département INFOCOM, revient au Pôle Yonnais de l’Université de Nantes, ce 26 septembre, pour boucler une année de rencontres… en accueillant une ancienne étudiante de l’IUT, Roxane Lecomte, accompagnée de son collaborateur Jimini Panoz, pour nous parler de leur métier, d’un métier qui s’invente.

Artisan/designer de livre numérique ?

ChapalPanoz

Pour l’amour des pratiques autodidactes, des pages-écrans et des ressources partagées. Un grand merci au duo chapeauté Chapal&Panoz pour cette « non-conférence » enthousiaste et généreuse ainsi qu’à l’équipe de l’IUT pour l’accueil et la participation à cette dernière journée.

I. Le livre numérique : éditorial, design et hack

Designer de livre numérique au jour le jour

Comment devient-on designer de livre numérique lorsqu’il y a quelques années le sujet n’était ni abordé ni maîtrisé au sein de l’Université ? Hack la fac, ça se passe dans la twittosphère. La Dame au Chapal et Jiminy Panoz nous racontent comment ils ont appris en faisant. En s’associant pour former le studio Chapal&Panoz. En utilisant des ressources en lignes et des logiciels existants, qu’ils repartagent avec plaisir. Attention un designer peut cacher… un médiateur. Pour démystifier et donner l’envie aux éditeurs, auteurs, lecteurs, libraires, médiateurs du livre de s’approprier « la chose ».

Alors comment fabrique-t-on un livre numérique ? Et bien (raccourci) tout est dit, partagé, diffusé, dans le B.A.B.A du livre numérique, « un abécédaire qui tente de s’approprier les possibilités du numérique pour en rendre l’usage facile, confortable voire même ludique ». Un livre-outil proposé sur le blog de Jiminy depuis septembre 2013 en libre téléchargement.

Et comment pense-t-on cet objet, en continuité ou en rupture avec la chaîne graphique et les circuits d’impression traditionnels de fabrication du livre ? Chapal&Panoz nous le disent clairement : il y a continuité ET rupture. Le livre numérique est un hybride entre un livre papier et site web. Au départ il y a toujours un texte, fabriqué selon les mêmes étapes que le livre, le texte est relu avec l’auteur, le travail d’accompagnement éditorial n’a pas disparu mais la page n’existe plus et le texte est devenu un flux.

Vidéos

Captation vidéo, épisode#1

Captation vidéo, épisode#2

II. Atelier de pratique

Depuis le démarrage du cycle en janvier 2013, les productions des ateliers et la redocumentation des conférences (captations vidéo, ressources documentaires, glossaire) sont venues alimenter le blog [lire+écrire]. Dans la perspective de faire de ce blog un nouvel objet éditorial sous la forme d’un livre numérique, nous avions envie de mettre à contribution les participants pour soulever des questions que posent ce format et en imaginer ensemble la maquette.

Et nous voilà à expérimenter, pour ce quatrième et dernier atelier, une nouvelle formule avec Chapal&Panoz. À quatre. Et ce ne serait pas du tout exagéré de dire même à quatorze. Nous étions quatorze au même endroit : dans un atelier de conception et pré-production d’une édition numérique.

La consigne ?

« Et si » on allait vers une édition numérique à partir des contenus du blog, quelle serait l’approche éditoriale et quelles seraient les bonnes questions à se poser pour organiser le contenus ? À quoi ressemblerait cette maquette ?

L’atelier se déroule en deux temps :

> Un premier temps d’observation et relecture des contenus publiés sur le blog [lire+écrire]numérique individuellement, suivi d’un travail par groupe (deux groupes sont constitués) pour discuter et élaborer collectivement une potentielle maquette.

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> Dans un deuxième, chaque groupe expose sa maquette en présentant une table des matières, une organisation des contenus, une lecture, suivi d’un temps de conseils et d’échanges avec Chapal&Panoz sur la base d’un scénario de maquette qu’ils proposent à leur tour.

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Et excellente nouvelle, du scénario d’atelier à l’édition numérique, il n’y a qu’un pas. Le blog [lire+écrire]numérique], dans une version archivée et remixée, enrichie de nouveaux contenus, verra le jour en 2014 sous la forme d’un livre numérique co-fabriqué avec le duo Chapal&Panoz. Affaire à suivre !

[Annonce] « Edition multipliée : Le livre numérique », Roxane Lecomte et Jiminy Panoz (26/09/2013, La Roche-sur-Yon)

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(Quelques images du livre Le jeu con­tinue après ta mort,  de Jean-Daniel Magnin (publie.net). On trouve le livre ici-même.)

EDITION MULTIPLIEE : LE LIVRE NUMERIQUE

Jeudi 26 septembre 2013, Pôle Yonnais de l’Université de Nantes à la Roche-sur-Yon.

A LIRE, cet outil d’apprentissage et de découverte extraordinaire, multiplement évoqué au cours de cette journée  Livre gratuit : le b.a.-ba. du livre numérique par Jiminy Panoz

9h – 17h. Entrée libre sur inscriptions.
9h30 : Accueil café
10h : Conférence en duo « Edition multipliée : Le livre numérique » avec Roxane Lecomte et Jiminy Panoz. Comment fabrique-t-on un livre numérique aujourd’hui ? Qui sont ces nouveaux artisans de l’édition qui façonnent un objet immatériel que l’on embarque sur de nouveaux supports, de nouveaux écrans ? Comment pense-t-on cet objet, en continuité ou en rupture avec la chaîne graphique et les circuits d’impression traditionnels de fabrication du livre ? À travers le parcours de nos invités – de leur formation (à l’IUT de la Roche sur Yon pour Roxane Lecomte) à la création de leur studio (Chapal&Panoz) en passant par l’expérience publie.net,  nous déplierons les étapes nécessaires à la fabrication d’un livre numérique et discuterons de ce que cela change du côté de l’éditeur, de l’auteur, du lecteur et plus largement des acteurs du livre et de la lecture.
12h30 : Pause déjeuner
14h : Atelier de conception et pré-production d’une édition numérique. Atelier de trois heures en groupe  restreint. Depuis le démarrage du cycle en janvier 2013, les productions des ateliers et la redocumentation des conférences (captations vidéo, ressources documentaires, glossaire) sont venues alimenter le blog [lire+écrire]. Dans la perspective de faire de ce blog un nouvel objet éditorial (livre numérique), nous en imaginerons ensemble la maquette ; l’occasion d’interroger ce qui diffère des objets éditoriaux tel qu’un « site » ou un « livre ». Et ce qui évolue.

A propos des intervenants

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Roxane Lecomte  et Jiminy Panoz ont fondé le Studio Ebook Chapal & Panoz, opérant à la croisée de l’édition numérique, du code et du design graphique.
Roxane Lecomte développe notamment le design éditorial de la coopérative publie.net. Son domaine de prédilection est le graphisme. Jiminy Panoz est un auteur publié par Walrus Books, un designer de livres numériques et un passionné de typographie.

Renseignements et inscriptions  auprès de Christine Marzelière : christine.marzeliere[@]paysdelaloire.frTéléphone  02.28.20.51.35

Inscriptions au stage de l’après-midi : auprès de Guénaël Boutouillet et/ou Catherine Lenoble –

(Les inscriptions pour l’atelier closes à cette date  (11 septembre), nous contacter pour être mis en liste complémentaire)

[Redocumentation] Jeudi 30 mai 2013 : troisième journée du cycle

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src : Au départ une page blanche… sur laquelle on vient coller du texte, des images : hotglue.me est un système de gestion de contenus alternatif aux CMS de type Drupal et WordPress afin de faciliter la création de pages web directement à partir de son navigateur suivant le principe du collage.

voir : http://anafoor.hotglue.me/ créé par An Mertens et retrouver l’ensemble des liens parcourus lors de son intervention.

Littérature numérique & création en réseau (30/05/2013, Maison des Arts Saint-Herblain, avec An Mertens)

Le cycle [lire+écrire]numérique, itinérant en région Pays de la Loire, est l’occasion lors de chacune des journées d’explorer avec les lieux partenaires, les invitations et les formats, tant dans la rencontre du matin que dans la mise en pratique l’après-midi.

Un grand merci donc à An Mertens pour avoir enfilé toutes les casquettes artiste-conférencière-médiatrice lors de cette journée ainsi qu’à l’équipe de la Maison des Arts pour son accueil chaleureux et la mise à disposition de son espace numérique tout à fait adapté à la situation pour l’atelier.

I. Des littératures numériques

Un parcours subjectif à travers quelques histoires de la littérature numérique.

Cette rencontre avait un goût particulier à la fois parce que An Mertens fût présente toute la journée favorisant un temps idéal d’échange et d’apprentissage mais aussi pour son intervention en qualité d’artiste-écrivaine la positionnant du côté de la création vis-à-vis de la lecture et de l’écriture, là où nos précédents invités sont intervenus dans des champs liés à la recherche, l’enseignement, le design et la prospective ou encore le droit, la culture libre et les métiers de bibliothécaire. Elle nous a donc invité à relire de manière sensible son parcours, ses recherches et ses expérimentations, ses engagements – ce qu’écrire dans un environnement en réseau peut recouvrir en terme d’usages, d’oeuvres, d’expériences et en quoi cela a enrichi sa pratique. En suivant ainsi sa trajectoire artistique singulière, il s’agissait de découvrir un pan de l’histoire de la littérature numérique, et entre les lignes, des histoires, de l’art et des techniques.

Une belle occasion encore de prolonger les réflexions sur les usages de la lecture (journée 1) et la notions de communs, de licence libre et de domaine public (journée 2).

Slides

Pour revoir ou consulter les slides d’An Mertens par ici.

Vidéos

Captation vidéo, épisode#1

Captation vidéo, épisode#2

Captation vidéo, épisode#3

II. Atelier de pratique

Une fois n’est pas coutume, nous avons co-animé à trois l’atelier en groupe restreint de l’après-midi ; une manière de faire qui permet déjà d’éprouver un environnement de travail collaboratif. La préparation de l’atelier à trois et à distance a en effet elle-même nécessité la mise en place en amont d’un etherpad – éditeur de texte temps réel ou espace d’écriture collaborative en ligne répondant à de multiples usages pédagogiques, culturels (prise de notes collectives lors d’une réunion, écriture d’un texte commun par plusieurs personnes à distance, mise en commun d’informations pour un événement, etc) ; le même outil que nous utiliserons pour l’atelier en le détournant de ces usages à des fins créatives et fictionnelles.

La consigne : à partir des portraits réalisés lors de l’atelier du 10 janvier, en choisir un et inviter ce personnage-portrait à s’incarner, se raconter, dialoguer, prendre place dans un espace fictionnel commun – l’etherpad. Des questions posées par les trois animateurs, dont les réponses tournent entre les participants à la manière d’un cadavre exquis, permettent d’intervenir sur le cadre fictionnel et de créer des lieux ou des sujets de discussion afin que les personnages puissent s’animer et dialoguer par la suite.

L’atelier est pensé en deux temps :

> un premier moment tous réunis pour aborder la notion de publication de contenus sous Creative Commons et échanger sur le choix d’une licence pour le blog [lire+écrire], étape nécessaire afin de pouvoir ré-exploiter les contenus du blog et énoncer ainsi la consigne (1h) ;

> une deuxième session où le groupe remixe les « portraits hypertextes » produits par les participants lors de la journée de janvier pour développer un nouveau contenu, fictionnel, à partir d’un etherpad en travaillant dans deux ateliers distincts et tester une écriture collective « à distance » (2h).

1. Publier sous licence Creative Commons

Déjà vu ce type de logos accompagnant des sites internet ?

CC

Ces logos permettent d’identifier les options choisies par l’auteur d’une oeuvre ou d’un contenu (texte, image, vidéo, etc) informant le public dans quelle mesure cette oeuvre ou ce contenu peut-être partagé, remixé, ré-utilisé sous une licence Creative Commons.

Creative Commons est une organisation à but non lucratif qui a pour dessein de faciliter la diffusion et le partage des oeuvres tout en accompagnant les nouvelles pratiques de création à l’ère numerique.

creativecommons.fr

Creative Commons met à disposition 6 licences, nous avons ainsi échangé autour des conditions qui s’appliquent à chacune de ces licences (Attribution, Pas d’utilisation commerciale, Partage dans les mêmes conditions, Pas de modification) afin de valider, par le choix d’une licence, ce qui jusqu’à présent avait été oralement approuvé par les participants des différents ateliers, à savoir l’autorisation de la mise en ligne des productions issues des ateliers à des fins pédagogiques.

En choisissant la licence CC-BY-SA, nous encourageons le partage, le remix et la ré-utilisation des contenus du blog, afin que les vidéos et les textes circulent, favorisent des savoirs communs et inspirent de nouvelles initiatives !

2. Écrire une fiction collaborative avec un éditeur de texte temps réel

L’objectif d’une écriture fictionnelle collaborative à partir d’un outil tel etherpad a servi de fil conducteur à cet atelier, même si les archives ne produisent pas une fiction en tant que telle. Non pas que l’usage soit complexe mais les potentialités qu’il recèle et les contraintes d’écriture qui peuvent s’y ajouter peuvent favoriser des prolongements, des interruptions, des ratures, des ponctuations, des échos, des dialogues, ou autres exquis récits.

Il aurait été nécessaire pour cela d’avoir un peu plus de temps et une contrainte plus resserrée ou un groupe ayant l’habitude de travailler ensemble pour produire une fiction ; hors nous n’étions pas dans ces conditions et l’objectif premier était de faire découvrir la potentialité de l’outil par la pratique et la discussion. L’etherpad a à la fois suscité de nombreuses réactions (quel usage avec des adolescents, la question du relationnel et des règles qui persistent ou disparaissent à travers une interface technologique, le rapport à la publication et à l’archivage, etc) et ouvert de belles idées d’écriture autour de la fenêtre de chat (en faire un lieu de narration à contrainte, y faire apparaître des notes de bas de page ou encore une voix off).

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Lire aussi les « repensées » de An Mertens sur son blog adashboard (for fiction).

Ci-dessous  : captures d’écran d’une forme narrative écrite en temps réel avec les participants.

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[Annonce] Littérature numérique & création en réseau (30/05/2013, St-Herblain)

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Avec An Mertens, écrivaine et artiste, membre du collectif Constant à Bruxelles.

Jeudi 30 mai 2013

Maison des Arts à St Herblain

maisondesarts.saint-herblain.fr

Renseignements et inscriptions auprès du Centre Ressources du Livre en région Pays de la Loire

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Déroulé de la journée

9h30 : Accueil café

10h : Des littératures numériques – conférence de An Mertens, suivi d’un échange avec le public. Si le genre du roman est né avec l’invention de l’imprimerie au Moyen-Age et que le livre tel que nous le connaissions a pris des centaines d’années à trouver sa forme, quelles sont les nouvelles formes littéraires ayant émergé avec l’invention de l’ordinateur, de l’Internet et plus largement des infrastructures digitales qui ont pris place dans notre quotidien ? Plutôt qu' »une réponse, An Mertens propose un parcours subjectif dans l’histoire de la littérature numérique à travers des oeuvres et des expérimentations au croisement de l’écriture collaborative, des créations hypertextes, du code comme ouvroir de potentialité, ou encore de la fiction en réseau et roman génératif imprimé à la demande.

12h30 : Pause déjeuner

14h : Écrire une fiction collaborative – Atelier en groupe restreint.

Plusieurs écrans, plusieurs participants et pourtant une seule et même fiction à la fin. À partir d’un Etherpad (éditeur de texte collaboratif en temps réel), chacun est invité à partager la même page et tous participent à l’écriture d’un récit commun dont le processus est visible de tous.

Mise en ligne de la fiction collaborative sur le blog dédié de l’atelier, avec une attention particulière sur les licences qui accompagnent une publication sur Internet.

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Intervenante : An Mertens, écrivaine et artiste

an

An Mertens est active comme artiste depuis 2007. Dans son travail elle expérimente avec les pratiques de l’écriture et la narration de récits. Chaque piste de recherche peut amener à différentes formes, allant des publications digitales et analogues aux installations, balades, performances.

Depuis 2008 elle est membre active de Constant, un atelier interdisciplinaire basée à Bruxelles, qui se concentre sur la culture et l’éthique du web. La pratique artistique de Constant est inspirée par la façon avec laquelle les infrastructures technologiques, les échanges de données et les logiciels déterminent nos vies quotidiennes. Quelques chantiers importants sont le logiciel libre, les alternatives au copyright et le (cyber)féminisme. Dans ce cadre An focalise sur les défis qui nous posent la littérature numérique.

adasboard.org ; constantvzw.org

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installation – Tot Later/Ciao

Parmi ses récentes créations :

  • Un roman distribué Tot Later/Ciao, version d’auteur (Constant, juin 2011), édition grand public (De Bezige Bij Antwerpen, avril 2013)
  • L’écriture in situ en collaboration avec la Bibliothèque Sans Souci & Bronks : Openb♥♥r Schrijver Boektegoed
  • Recherche sur la création collective en collaboration avec KWP De Pianofabriek, Mangrove-Tentactile, Simon Yuill, Kristy Stansfield & Pierre Marchand : Colapsekode & Kaleidoscope
  • Recherche sur la richesse des langues non-officielles présentes à la Cage aux Ours, un quartier suburbain de Bruxelles, en collaboration avec Peter Westenberg & Clémentine Delahaut :De Schaarbeekse Taal/La Langue Schaarbeekoise
  • Recherche sur le remixage de textes littéraires en collaboration avec Femke Snelting : Joyeuse Année, Joyeux Domaine Public
  • Recherche sur la construction d’une identité légale en collaboration avec Heath Bunting, Z33 & fo.am : Une identité légale pour les arbres : The Identity of Trees
  • Groupe de travail autour de la littérature numérique en collaboration avec Catherine Lenoble, Nicolas Malevé, Olivier Heinry : algolit@lists.constantvzw.org

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Une sélection de liens à explorer – proposée par An Mertens

-> Général

Reporting du groupe de travail Algo-lit : http://www.adashboard.org/?p=917

Des idées d’un collectif d’artistes & designers: http://lines.thecafesociety.org/

-> Hypertexte

Toute page web avec des liens et des oeuvres littéraires dites ‘traditionnelles’

Michael Joyce, Afternoon, a story : https://www.youtube.com/watch?v=djIrHF8S6-Q
Shelley jackson, Patchwork Girl : https://www.youtube.com/watch?v=KXFEqyXrbqU

-> Ecriture procédurale

Grande source d’inspiration en littérature dite ‘analogue’: http://www.oulipo.net/

Cent mille milliards de poème: http://www.growndodo.com/wordplay/oulipo/10%5E14sonnets.html

Générer une oeuvre de théâtre à partir de wikipedia: http://www.epicpedia.org/

Dialogue simple avec un robot psy: http://nlp-addiction.com/eliza/

Robots poètes: http://motorhueso.net/facebook/ & leur manifesto:http://motorhueso.net/text/mp.php

La mort des auteurs: http://constantvzw.org/publicdomainday/

Ecrire à partir d’une archive: http://kurenniemi.activearchives.org/logbook/?page_id=521

/// Collaborative authorship

L’exemple historique & exemplaire: http://www.wikipedia.org/

A Million penguins, la tentative d’écriture littéraire par wiki: http://web.archive.org/web/20071012114909/http://www.amillionpenguins.com/wiki/index.php/Main_Page

Le piratage créatif: http://rhizome.org/editorial/2012/apr/19/impermanent-book/

[Redocumentation] Jeudi 14 mars 2013 : deuxième journée du cycle

Copy this, Copy that. Par Leeks. CC-BY-NC. Source  : Flickr

Copy this, Copy that. Par Leeks. CC-BY-NC. Source : Flickr, reprise par Lionel Maurel

Copy party – Communs, données publiques et culture libre (14/03/13, Bibliothèque de Rezé, avec Lionel Maurel)

Le bilan subjectif, par Lionel Maurel, de l’ensemble de cette journée est à lire sur son site scinfolex. Il y témoigne de ce qui s’est passé ce jeudi 14 mars à Rezé. Merci à lui pour son intervention de grande tenue, limpide et riche, mais aussi pour sa présence attentive, marque de son intérêt avéré pour le partage et l’échange de connaissances et de questions, dont témoigne cet article, et particulièrement cette phrase :

« L’enseignement que je tire de cet évènement, c’est qu’il paraît important d’inscrire la Copy Party dans une démarche plus vaste et d’en faire le support d’une action de médiation culturelle. »

…Où le modèle hybride (expérimental et ouvert) que représente ce cycle de formation porte ses fruits, quand l’intervenant vient y apprendre quelque chose en même temps que de délivrer son savoir (et quel savoir)

…Où les mots co-apprentissage et mutualisation ne sont pas vains.

I –Ce que copier veut dire par Lionel Maurel

En powerpoint, ci-dessous, les slides de Lionel Maurel, et la captation vidéo de la conférence  qui les accompagnait. Beau moment d’éducation et de réflexion, où l’arme de compréhension du monde qu’est la langue (si spécifique) du Droit nous est livrée explicitée, plutôt qu’assénée. La perspective de Lionel Maurel remonte loin (jusqu’aux Temps des cavernes), ne néglige pas les détails essentiels, et demeure accessible.

« Ce que j’ai voulu démontrer dans ma présentation : « Ce que copier veut dire ». Contrairement à ce que l’on veut trop souvent nous faire croire, copier, ce n’est pas voler ou tricher, mais apprécier, partager et réinventer pour créer à son tour.

Et c’est comme cela depuis la nuit des temps… Notre époque est la première à perdre le sens de cette vérité profonde. »

Captation vidéo de l’intervention de Lionel Maurel.

II – Copy party (dans la Médiathèque Diderot)

Principes de l’expérimentation
Le 7 mars 2012, à La Roche-sur-Yon, Lionel Maurel, Silvère Mercier et Olivier Ertzscheid inauguraient le concept de Copy Party, par une première mondiale qui fait date. Le happening est à la fois militant et pédagogique : Lionel Maurel en explicite les fondements sur son blog (Silex) : » Depuis une réforme du régime de la copie privée intervenue le 20 décembre 2011, le législateur a explicitement indiqué que les copies privées, pour être légales, devaient être réalisées à partir d’une « source licite ». La loi n’indique cependant pas que ces sources licites sont limitées aux exemplaires dont le copiste serait propriétaire. A ce titre, il existe d’autres manières de se procurer de telles sources licites et les bibliothèques en sont une. En effet, consulter ou emprunter un document en bibliothèque constitue un moyen d’accéder légalement à une œuvre protégée. C’est la raison pour laquelle une Copy Party est désormais possible en bibliothèque. Avant la réforme de décembre 2011, des incertitudes existaient, à la fois dans la jurisprudence et dans la doctrine, au sujet de cette question de la source licite (dite aussi, « licéité de la source »).

Lors de la Copy Party, vous pouvez donc réaliser des reproductions à partir des documents et ressources qui font régulièrement partie des collections de la bibliothèque. Cela vaut par exemple pour les livres, les périodiques (revues et magazines), les CD ou les DVD. »

Notre proposition faite à Lionel Maurel, un des auteurs-initiateurs de cette journée et de ce concept, à la fois bibliothécaire et juriste, était de nous aider à réfléchir ensemble, par le biais de ce mode de rassemblement, sur cette notion de « communs » qui nous concerne tous. Son propos introductif (voir ci-dessus) aura mis en perspective la notion de Copy Party, laquelle, mise en pratique ensemble, fut une promenade réflexive (et non pas un hold-up, ou braquage de ressources ou ce qu’on pourrait s’imaginer en lisant trop vite : l’évènement Copy Party a des règles, il respecte les lois en vigueur et les interroge) au cœur de ce beau bâtiment, qu’est la Médiathèque Diderot de Rezé, une flânerie orientée.

Au top départ, lorsque chacun part en quête de quelque chose à copier, ce qui s’entame est un moment de recherche, d’une recherche active. Que voudrais-je emporter avec moi, et garder, de ces milliers de documents, se dit-on, face à la masse documentaire. Et tout comme une contrainte formelle et temporelle précipite l’écriture, en contexte d’atelier, l’orientation vers la copie, la formulation de cet « objectif » ludique enrichit notre errance entre les rayonnages.

L’échange qui suit, et conclut ce deuxième moment de la journée est riche en nouvelles questions et problématisations, entre bibliothécaires et usagers, entre individus, entre lecteurs, auditeurs, regardeurs : un partage.

III – Atelier de pratique

Durant cet atelier de pratique en groupe restreint, nous avons ensuite revisité, avec Catherine Lenoble, certaines des questions posées le matin, lors de l’intervention de Lionel Maurel et de la Copy Party qui suivit. Nous continuons de nous plier aux règles strictes de la copie privée : et pour ne pas diffuser de copie de ce document destiné à usage privé, nous en appelons à l’intertextualité, à la réécriture de ce que nous lisons. Ce que je copie je le lis, je me l’approprie, et sitôt lu, appréhendé, approprié, il en résulte autre chose. Ce que je lis, je le transforme, je l’augmente de ma lecture.  (Et le partage des connaissances est un élan, une porte ouverte vers de futures créations).

Exercice 1 Amplifier ou dégrader (Copie de copie de document)

Partant du document copié le matin même, gardé par devers soi, nous couplons cette appropriation à une réflexion sur sa nature même. Qu’advient-il de ce dont nous nous emparons, ce que nous lisons n’est-il pas sitôt réécrit en nous ? Après présentation de l’autobiographie des objets de François Bon (où chacun des objets du passé considéré ouvre, sinon un monde, du moins sur une perception et un trajet dans le monde : c’est comme si, chacun de ces objets, scruté, regardé de près puis de plus loin, envisagé dans ses rapports multiples avec son propriétaire, son intercesseur, son origine, sa destinée, pouvait permettre de déplier de façon heuristique une manière de voir et un parcours, à la fois intime et générique), nous allons scruter le document comme nous scruterions un objet étranger, et tenter d’en écrire tout ce qu’on peut en écrire jusqu’à épuisement.

La consigne,  donc :

Réécrire ce document – sans le paraphraser : c’est à dire : si c’est une image, l’écrire sans insert d’images ; si c’est du texte, l’écrire sans rien en citer ; l’écrire autre ; n’en révéler, dans le corps du texte, aucun élément contextuel trop éclairant (notice, auteur, date).

Les textes produits sont à lire ici.

Exercice 2 –  Le glossaire, suite.

Après l’intervention  du matin, par Lionel Maurel, relevé collectif des mots nouveaux pour les participants, travail de documentation en ligne puis reformulation individuelle par chacun des participants, d’un élément de langage inédit pour elle/lui. Les textes produits sont à lire ici.

Cette suite vient s’ajouter au #glossaire en germe, démarré journée 1,  à lire ici.

Le glossaire (#copy party, suite)

1 – Le glossaire, suite.

Après l’intervention  du matin, par Lionel Maurel,

Relevé collectif des mots nouveaux pour les participants, travail de documentation en ligne puis reformulation individuelle par chacun des participants, d’un élément de langage inédit pour elle/lui. À lire ici.

Cette suite vient s’ajouter au #glossaire en germe, démarré journée 1,  à lire ici.

Creative commons & licence Art Libre

voici 2  licences possibles pour les créateurs afin de garder des droits tout en donnant la possibilité de partager et faire circuler l’oeuvre..

Creative Commons

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Licence ARTLIBRE

« Copyleft Attitude » a pour objectif de faire connaitre et promouvoir la notion de copyleft dans le domaine de l’art et au delà. Prendre modèle sur les pratiques liées aux logiciels libres pour s’en inspirer et les adapter à la création hors logiciel. C’est la raison pour laquelle nous avons mis au point la Licence Art Libre.


Licence Art Libre 1.3 (LAL 1.3)

Préambule :

Avec la Licence Art Libre, l’autorisation est donnée de copier, de diffuser et de transformer librement les oeuvres dans le respect des droits de l’auteur.

Loin d’ignorer ces droits, la Licence Art Libre les reconnaît et les protège. Elle en reformule l’exercice en permettant à tout un chacun de faire un usage créatif des productions de l’esprit quels que soient leur genre et leur forme d’expression.

Si, en règle générale, l’application du droit d’auteur conduit à restreindre l’accès aux oeuvres de l’esprit, la Licence Art Libre, au contraire, le favorise. L’intention est d’autoriser l’utilisation des ressources d’une oeuvre ; créer de nouvelles conditions de création pour amplifier les possibilités de création. La Licence Art Libre permet d’avoir jouissance des oeuvres tout en reconnaissant les droits et les responsabilités de chacun.

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Kopimisme

Le Kopimisme (Kopimistsamfundet) est un mouvement reconnu comme une organisation religieuse en Suède, qui affirme que l’information est sacrée et pour laquelle le partage et la copie d’information est le sacrement1. Ses adeptes se font appeler Kopimistes (dérivé de copy me en anglais, qui signifie « Copiez-moi »).

(Source 14/3/2013 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kopimisme )

Pour en savoir plus:

Site officiel (en suédois) :